Saviez-vous que rien qu’en faisant tondre votre pelouse vous pourriez bénéficier d’une réduction d’impôts ? De nombreuses personnes l’ignorent, mais c’est bien le cas : certains petits travaux de jardinage donnent droit à une réduction ou même à un crédit d’impôt de 50 %.
En faisant entretenir votre jardin par un professionnel, vous optez pour la compétence, la sécurité et la satisfaction. Dans la plupart des cas, les travaux de jardinage requièrent un matériel spécialisé que les particuliers n’ont aucune raison de posséder chez eux et qu’ils hésiteraient à acquérir pour des raisons de rentabilité ou de commodité. Grâce au secours de l’État, bien des tâches peuvent être réalisées à peu de frais. Qu’attendez-vous pour en profiter ?
Comment fonctionne ce dispositif que ne connaissent que peu de particuliers ? Quels travaux vise-t-il ? Apprenez-en plus ici.
Comment et pour qui ?
Les travaux de jardinage sont pris en compte dans la catégorie des services à la personne, la Loi Borlo leur confère un avantage, et ils peuvent ainsi donner droit à une réduction d’impôt et peut-être même à un crédit d’impôt au cours de l’année qui suit la dépense. L’article 199 sexdecies du code général des Impôts en clarifie les modalités et les conditions d’attribution.
Mais à qui s’adresse ce dispositif ? Il a été instauré par le gouvernement à l’intention des propriétaires et des locataires, mais aussi des occupants à titre gratuit qui ont le désir de travailler à l’aménagement de l’extérieur de leur résidence (principale ou secondaire) construite sur le sol français.
Cette réduction d’impôts s’adresse pareillement aux descendants des individus qui bénéficient (ou ont le droit de bénéficier) de l’Allocation Personnalisée d’Autonomie (APA). Ils doivent avoir déboursé une certaine somme pour des travaux de jardinage effectués sur la propriété de l’allocataire ou du futur allocataire.
Quels travaux sont-ils concernés ?
Les travaux qui entraînent la réduction sont les travaux que l’on dit de « petit jardinage ». Il s’agit de tâches ponctuelles à entreprendre à certaines périodes de l’année, mais également de tâches effectuées avec régularité, souvent dans le cadre d’un contrat d’entretien de jardin. Il peut ainsi être question de :
- La tonte de la pelouse
- La taille des arbustes et des haies
- La taille des arbres (à l’exception de tous travaux d’élagage)
- Le débroussaillage
Le déneigement des alentours de l’habitation et toutes sortes de travaux permettant de faire apparaître le jardin sous un jour meilleur et de préserver les végétaux.
Il faut savoir que le dégagement des déchets au terme d’une prestation de petits travaux de jardinage et leur transport jusqu’à la déchetterie comptent également dans le calcul de l’avantage fiscal. Par contre, ce n’est pas le cas des travaux forestiers cités dans l’article L 722-3 du code rural : l’abattage, l’élagage, l’ébranchage, le nettoyage des coupes, ou encore le transport de bois.
Bien faire son choix
Si vous avez été conquis par le dispositif de la réduction d’impôt par les travaux de jardinage et que vous avez décidé de faire appel à un professionnel pour réaliser les vôtres, il est important que vous sachiez que les conditions de travail du jardinier en tant que salarié se distinguent de celles d’un jardinier qui opère en tant que prestataire. Vous êtes tenu de fournir le matériel requis au salarié tandis que les interventions effectuées en mode prestataire nécessitent de la part des entreprises qu’elles utilisent leur propre équipement. Bien entendu, cela peut créer une différence de tarifs assez grande.
Voilà pourquoi il est essentiel de faire plusieurs demandes de devis et d’effectuer un travail de comparaison soigneux : qualité des prestations fournies, montant de la main d’œuvre ou encore temps de travail approximatif.